France
D’azur aux trois fleurs de lys d’or
Lorraine
D’or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d’argent
Moselle
Ecartelé au 1er de gueules au dextrochère de carnation vêtu d’azur, mouvant d’une nuée d’argent tenant une épée de même garnie d’or accostée de deux cailloux d’or (du chapitre de la cathédrale de Metz) , au 2e d’or à la bande de gueules chargée de trois alérions d’argent (de Lorraine), au 3e d’azur semé de croix recroisetées au pied fiché d’or à deux bars adossés de même (de Bar), au 4e burelé d’argent et d’azur de dix pièces au lion de gueules à double queue armé, lampassé et couronné d’or (du Luxembourg) , sur le tout parti d’argent et de sable (de la ville de Metz).
Longeville-Lès-Saint-Avold
De gueules à trois glands d’argent, la cupule en bas, ordonnés et posés en pairle.
Croix de guerre 1939-1945.
Avec étoile d’argent : citation à l’ordre de la division. En bronze florentine à quatre branches avec deux épées croisées. Le centre représente, à l’avers, la tête de la République avec bonnet phrygien, orné de lauriers avec l’inscription « République française ». Au revers, les dates 1939 ou 1939-1945.
Symbole de la Lorraine: Le Chardon.
(le Chardon aux ânes ou Onopordon à feuilles d’acanthe), Onopordum acanthium • Onopordon à feuilles d’acanthe, Onopordon fausse acanthe.
René Ier de Naples l’introduisit en Lorraine où il fut adopté par la suite.
René II de Lorraine y ajouta la devise : « Non inultus premor ou Ne toquès mi, je poins », « Ne me touche pas, je pique » plus généralement traduit par « Qui s’y frotte, s’y pique » à la suite de la Bataille de Nancy qui oppose, le , l’armée du duc de Bourgogne Charles le Téméraire à la vaste armée réunie autour du duc de Lorraine René II. Elle se solde par la défaite et la mort du Téméraire, soulageant l’Europe de l’inquiétude causée par les ambitions du duc de Bourgogne et la victoire lorraine sur les troupes de Charles le Téméraire.
La croix de Lorraine.
En héraldique, on l’appelle croix archiépiscopale ou croix patriarcale. Elle figure dans les blasons des archevêques et dans l’iconographie ancienne pour signaler cette fonction. La croix de Lorraine, anciennement croix d’Anjou figurait à l’origine dans la symbolique des ducs d’Anjou, devenus ducs de Lorraine à partir de 1431 (René d’Anjou 1409 † 1480). Elle figurait également sur le drapeau du Reichsland d’Alsace-Lorraine, adopté par le Landtag d’Alsace-Lorraine le . Bien que légalement adopté, ce drapeau ( qui reprend les couleurs de l’Alsace et la croix de Lorraine ) ne fut jamais reconnu par les autorités de l’empire allemand. Pendant la seconde guerre mondiale, la France libre et les Forces françaises de l’intérieur adoptèrent une croix de Lorraine dans cette forme pour emblème qui devient ensuite un symbole du gaullisme et des forces armées françaises.
Hymne Lorrain
La Lorraine ne dispose pas d’Hymne National officiel. Pourtant, plusieurs musiques ont été composées, avec parfois la volonté de créer ce fameux Hymne Lorrain. La plupart des Lorrains connaissent La Marche Lorraine, écrite en 1892 par Louis Ganne pour la XVIIIème Fête Fédérale de la Gymnastique de France, qui s’est déroulée les 5 et 6 juin 1892 à Nancy, ainsi que pour la venue du Président français Sadi Carnot. Ses paroles se concentrent surtout sur l’épopée de Jeanne d’Arc, devenue la libératrice du royaume de France.
D’autres musiques patriotiques existent, telles que Le pays Lorrain ou Le pays Messin, qui ont l’avantage d’être écrites en Lorrain. Le riche répertoire musical lorrain comporte aussi C’est un Maréchal Lorrain, qui fait référence au très grand patriote que fut le Maréchal Lyautey, ou encore Le Roi Louis veut prendre la Lorraine, allégorie de la défense de la cité fortifiée lorraine de La Mothe au XVIIème siècle face à la France, etc. ( source: Parti Lorrain )
Saint-Patron de la Lorraine : Saint Nicolas, Sankt Nikloos.
Le 6 décembre, les Lorrains fêtent leur saint patron, Saint Nicolas (Sankt Nikolaus ou Nikloos également appelé Klässien en francique mosellan ). La Saint-Nicolas est une fête inspirée d’un personnage historique Nicolas de Myre appelé aussi Nicolas de Bari. Né à Patara au sud ouest de l’actuelle Turquie (à l’époque Asie mineure) entre 250 et 270, il fut le successeur de son oncle, l’évêque de Myre.
De son vivant, Nicolas de Myre fut le protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles. Il était bienveillant et généreux.
L’empereur Dioclétien qui reignait alors sur l’Asie mineure persécutait les chrétiens et fit emprisonner Nicolas de Myre qui fut libéré mais contraint de s’exiler. En 313, l’empereur Constantin rétablit la liberté religieuse, et saint Nicolas put alors reprendre sa place d’évêque.
Saint Nicolas serait décédé un 6 décembre 343, victime de persécutions sous l’Empire romain. Il fut enterré à Myre, mais ses ossements furent volés en 1087 par des marchands italiens qui les emportèrent à Bari en Italie. Selon la légende, saint Nicolas aurait ressuscité trois enfants tués par un boucher. Les miracles attribués à saint Nicolas sont si nombreux qu’il est aujourd’hui le saint patron de nombreuses corporations ou groupes tels que les enfants, les navigateurs, les prisonniers .
Dès le Xe siècle, une relique fut transférée depuis Bari vers le Duché de Lorraine, et il fut édifié au Sud de Nancy une grande basilique dédiée au Saint,à Saint-Nicolas-de-Port. Vénéré et très souvent invoqué il deviendra très rapidement le saint-patron de la Lorraine.
Selon la tradition, il passe dans la nuit du 5 au 6 décembre dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises (fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et surtout de grands pain d’épices). En Lorraine germanophone, Sankt Nikloos est accompagné de son assistant appelé Ruppelz ou Rüppelz, Knecht Ruprecht, Ruppkrecht, l’équivalent du Père Fouettard. Selon les endroits, il chevauche un âne ou un cheval blanc. Avant de se coucher, les enfants déposent leur chaussure ou leur chaussette près de la cheminée, ou bien près de la porte, ainsi qu’un peu d’avoine ou une carotte pour l’âne ou le cheval de saint Nicolas.
Outre les Lebkuche (pains d’épices), on prépare pour la Saint Nicolas, des pains au lait en forme de petit bonhomme appelés Männle, Boxemännchen ou Kuchemännchen. ( Source : Culture bilinguisme Lorraine )
EXTRAIT DU DICTIONNAIRE TOPOGRAPHIQUE DE L’ANCIEN DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE COMPRENANT LES NOMS DE LIEU ANCIENS ET MODERNES PAR M. DE BOUTEILLER, PUBLIÉ EN 1874.
Longeville-lez-Saint-Avold, cmne de Faulquemonl —locum Glanderia, 587 (généal. St. D. Cal. t. I , pr. CH). — Glanderiœ, 992 (don. cle Od. cart. Saint Pierre). — Locum Villelonge, XIe set-Arn. D. Cal. t. I, pr. cll). — Longixdorf, 1179 (abb. Wadg. bulle d’Alex. III). — Longavilla , 1180 (abb. Longev. Bulle d’Alex. III). — Saint-Martin à la Glandère, 13o9 (arch. Lorr. abb. lay. g2). — Longfillen, 1486 (cart. év. d. M. t. VIII, ve p. 63). — Lungeville en Allemaigne , 1502 (chron. Ph. de Vign.). — Longavilla sancti Martini Glandariensis, 1544 (pouillé de M.). — Lungenfeldt, alias St-Martin-la-Glandière , 1594 (dén. Th. Alix). — Longeville de Glandières, 1779 (Dur. Lorr.). — Langendorf, XVIIe se (pouillé all. de M.) — En allemand : Lungenfeld.
Ancienne mairie dépendant de l’abbaye Saint-Martin, et qui se composait de Longeville, Vingerdal, Dourd’hal et Michen, 1681 (abb. de Longev, dén.). — Paroisse de l’archiprêtré de Saint-Avold qui avait Dourd’hal pour annexe et dépendait de l’abbaye dudit lieu. Autrefois Lorraine, baill. de Boulay, cout. de Lorraine.
Chef-lieu de canton sous l’organisation de 1790 et sous celle de l’an III , Longeville passa, en 1802 , dans le canton de Faulquemont. Ce canton comprenait les cmnes de Bambiderstroff, Boucheporn, Hallering, Landrefang, Longeville-lez-Saint-Avold, Narbéfontaine , Niederwisse, Oberwisse, Tritteling, Vigneulle- Haute, Vigneulle- Basse et Zimming.
— A pour annexes: Kleind’hal, Roderisse, Rohrmuhl. Neuve -Moîtresse, Nerbelte, Ampach, Hollzmûhl, les Deux et les Trois Maisons, Michen et Hetschmûhl, — Les fermes de Premenhoff et de Fenseling et le moulin Rœdermûhl, aujourd’hui ruinés, étaient autrefois des dépendances de la communauté de Longeville-lez-Saint-Avold.
Le saint patron (saint protecteur) de la paroisse : Saint Magne
Evêque de Trani et d’Anagni – martyr en 257?
Il est le saint patron de la ville d’Anagni en Italie. Il est fêté le 19 août, jour de l’installation de ses reliques dans la cathédrale de la ville, en 877 d’après la tradition.Né à Trani, il donna ses biens aux pauvres et parcourut la région pour annoncer l’Evangile… Elu évêque de Trani, il a instruit et baptisé la martyre chrétienne sainte Secondine à Anagni.
Martyrologe romain:
A Fabreteria Vetere, nel Lazio, ricordo di S. Magno, martire. (A Fabreteria Vetere, dans le Latium, Saint Magne, martyr)
Canton : Faulquemont
Arrondissement : Forbach-Boulay
Code postal : 57740
Nombre d’habitants : 3734 (2014)
MINISTERE DE LA GUERRE . Etat-major de l'armée. 2eme bureau. NOTICE DESCRIPTIVE ET STATISTIQUE SUR LA LORRAINE (1907)
Longeville-lès-Saint-Avold (Lubeln). — 12 N.E. de Faulquemont. — A.F.— Pop. totale : 1,657 habitants parlant français-allemand. — 352 Maisons (9 écarts) — Sup. : 2.454 h 03, dont 1,005 Bois, 277.5 prés, 6.4o vignes.
— 5 Ruisseaux — 6 étangs — Céréales — Elevage. — 176 chevaux — 691 bêtes à cornes — 65 moutons — 664 porcs — Sondages de houille. — 4 carrières (12 ouv.) — Distillerie d’eau-de-vie. — Marché aux bestiaux mi-avril et commenct juillet. — Gendarmerie. — Recette des contributions indirecte— Caisse de prévoyance. — Conduite d’eau. — 1 pompe à incendie. — Bureau de poste — Bureau télégraphique — Bureau téléphonique –
Moulin d’Ambach, auberge, 1 Maison, 7 h., ancien Moulin. –Biedengraben , auberge, 1 Maison, 5 h. — Bohrmühle . équarrissage, ancien Moulin, 1 Maison, 4 h. — Les Trois-Maisons (Dreihaüser)L Moulin, 3 Maisons, 19h.— Kleindal (Kleinthal), Hameau, 31 Maisons 121 habitants — Merbette, Moulin, 1 Maison, 5 h.
— Neuhof, Ferme, 1 Maison, 7 h.— Roderisse. Ferme 2 Maisons, 1 h. — Saint-Dominique, Ferme, 1 Maison, 5 h. — Le Hameau de Süren fait partie de l’agglomeration principale.
LA ROSSELLE (ROSSEL), affl. de g. de la Sarre.
La Rosselle naît au N. de Lubeln et conflue à Wehrden (en province rhénane) après avoir formé pendant 3 k., de la ferme de Guensbach à Petite-Rosselle, la limite entre la Prusse et la Lorraine. Son cours traverse plusieurs étangs. Au-dessous de Saint-Avold et jusqu’à sa sortie du territoire lorrain, la vallée est très étroite et profonde. A hauteur de Bening et en aval, elle devient marécageuse ; les abords de la rivière sont difficiles. La ligne de Metz à Sarrebruck suit la vallée de la Rosselle dont elle franchit le lit quatre fois ; celle de Thionville à Bening et Sarreguemines coupe la vallée près du moulin de Bening. — L. du cours 29 k., dont 21 k. en Lorraine, 7k.20 à Rosbruck