Seconde Guerre mondiale.

La Seconde Guerre mondiale, ou Deuxième Guerre mondiale, est un conflit armé à l’échelle planétaire qui dure du  au . Ce conflit oppose schématiquement les Alliés et l’Axe.

Provoquée par le règlement insatisfaisant de la Première Guerre mondiale et par les ambitions expansionnistes et hégémoniques des trois principales nations de l’Axe (le Troisième Reich, l’Italie fasciste et l’Empire du Japon), elle est favorisée par la convergence d’un ensemble de tensions et conflits régionaux, notamment : en Afrique (Seconde guerre italo-éthiopienne dès 1935), en Espagne où la guerre civile commence le , en Chine où la guerre contre le Japon débute le , et en Europe centrale où l’Allemagne annexe autoritairement l’Autriche le  puis les territoires des Sudètes pris à la Tchécoslovaquie le  et où enfin, le , elle agresse militairement la Pologne grâce à un accord passé avec l’URSS. Ce dernier événement provoque dès le , l’entrée en guerre du Royaume-Uni (à 11 h), de la France (à 17 h), et de leurs empires coloniaux respectifs. (Wikipedia)

RÉSISTANCE ET DÉPORTATION A LONGEVILLE-LÈS-SAINT-AVOLD – 1940-1945. (Emile Losson)
Une tourelle de la Ligne Maginot symbolise le monument aux résistants et aux déportés de Longeville-lès-Saint-Avold .
A la base une simple inscription : « Leur chemin a été celui des sacrifices » . Les sacrifiés sur le chemin de la liberté , ce sont 17 déportés non rentrés sur 88 personnes arrêtées dans une commune comptant à l’époque environ 2200 habitants .

ordre-d-evacuation

TOME 1
Années 30 – Evacuation – Moments de vie  (Eugène THIELEN)
Durant les années 30, la vie paisible de notre village fut bouleversée par
des réalisations et des faits exceptionnels…

TOME 2 
Occupation allemande – Libération  (Eugène THIELEN)
Longeville avait la particularité d’avoir une caserne et un couvent qui furent occupés très rapidement par des Allemands ; à cette présence, s’ajoutèrent des familles allemandes, des Siedler, des ouvriers du D.A.F . ( Deutsche Arbeitsfront) et de rares collaborateurs….

Liste des victimes civiles et militaires de la guerre 1939-1945 à Longeville-lès-Saint-Avold.

Noms, dates et lieux de décès.

Monsieur Bigot Julien

est décédé le 6 juillet 2021 à Longeville-lès-Saint-Avold à l’aube de ses 96 ans. Le défunt était né le 11 septembre 1925 à Longeville-lès-Saint-Avold. Chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, titulaire de la croix de guerre et de la médaille des déportés.

Julien Bigot, 91 ans, n’est pas homme à s’épancher. A parler de son passé. Encore moins de la tragique rafle de juin 1944 dont il a été le témoin et la victime aussi. Mais en devenant le dernier survivant de la centaine d’insoumis et réfractaires que comptait Longeville-lès-Saint-Avold pendant l’occupation allemande…

Monsieur BALLEVRE Auguste

Né le 28 mai 1925 à Longeville-lès-Saint-Avold (Moselle), exécuté sommairement le 3 juin 1944 à Longeville-lès-Saint-Avold (Moselle) ; réfractaire à l’enrôlement de force dans l’armée allemande.Le 3 juin 1944, sur ordre du BdS Anton Dunckern, une vaste opération de police est organisée contre les villages de Longeville-lès-Saint-Avold et Bambiderstroff, considérés comme des foyers d’insoumis et de déserteurs de la Wehrmacht. Environ 1000 hommes (SA, Sipo-SD, RAD, gendarmes, militaires etc.) encerclent les villages sous le commandement d’un état-major de la Gestapo de Metz…

Récit de M. HILAIRE RETAUD POUR LA PERIODE 1939 - 1945

Le 2 Septembre, nous étions sur la « Ligne Maginot », ensuite en forêt de Longeville (Warnd), devant Saint-Avold. Nous fîmes des reconnaissances nocturnes, des patrouilles, des « coups de main ». Les allemands avaient déjà placé des mines bondissantes contre le personnel ; je perdis un homme dès les dix premiers jours ; c’était un orphelin élevé par un oncle, nous fûmes bouleversés …

JACQUES PICARD, chef du réseau évasion Sultan.

Mobilisé de force dans l’armée allemande par suite de la mobilisation des Alsaciens-Lorrains le 6 janvier 1943, il est encaserné avec 200 Lorrains au camp de Longeville-les-Saint Avold (Moselle). Il y organise immédiatement la résistance : maintien et usage de la langue française, chants français au cours des déplacements, propagande pour la France libre, noyautage de sous-officiers et de certains officiers allemands, préparation de désertions…

L'ENROLEMENT DES MOSELLANS DANS LE R.A.D. ET LA WEHRMACHT DE 1940 à 1945 par M. Henri HIEGEL

A la suite de la défaite française de 1870 nos grands-pères et nos pères avaient servi dans l’armée allemande, rarement comme volontaires, tout au moins au début, la plupart du temps à contre-cœur. C’est ce qu’on appela en 1919 les «Malgré-nous» ou les «Musspreussen». A la suite de la défaite française de 1940, leurs petits-fils et fils, au nombre de 30 000, vécurent le même drame, imposé avec cynisme sans pareil par l’occupant allemand et national-socialiste.

La ligne de démarcation. (auteur Colonel Rémy)

« …
– Toujours avec des prisonniers évadés ?
– Toujours. Des prisonniers qui arrivaient de la Sarre ou même de plus loin en Allemagne. J’en ai eu deux qui venaient à bicyclette jusque de Nuremberg.
… »

Longeville-lès-Saint-Avold (Moselle), 2 septembre 1944

Massacre de cinq hommes par les Allemands dans cette commune de Moselle annexée.