Clovis Ier (466-511) roi des Francs

Le platt ou (à Longeville) le plôt

“De Lûbla usdrëk dawen nët faloa gén…” , les expressions Longevilloises ne doivent pas se perdre. (Extrait de “Lûbeln ûn sin plôt” Marc Mouth)

Le “Plòt” fait partie des dialectes Franciques et plus particulièrement du Francique Mosellan. Mais le “plôt” fait, avant tout partie du patrimoine des longevillois.

« Cette vivacité du francique, langue du travail, langue de la famille et de la communauté est paradoxalement compensée par une faible fierté identitaire des locuteurs. Aujourd’hui encore et malgré le formidable travail d’information des associations, (…) il n’est pas rare d’entendre « c’est un patois », « c’est du mauvais allemand » dans la bouche de ceux-là même qui transmettent cette culture vivante.(…) » (source Hervé ATAMANIUK)

LE FRANCIQUE

Les langues et dialectes franciques sont un groupe linguistique polyphylétique au sein du groupe allemand (langues germaniques occidentales). Le groupe francique doit son nom aux Francs et les langues de ce groupe sont parlées dans le nord-est de l’ancien royaume des Francs. (source Wikipedia)

EXTRAIT DE LANGUE ET LITTÉRATURE DES ANCIENS FRANCS PAR G. GLEY, P.D.C.D.S.D. 1814

  Lorsqu’au commencement du cinquième siècle les Francs sortirent des forêts de la Grande-Germanie , pour passer le Rhin, ils parlaient une langue dont les sons n’avaient aucun rapport avec les dialectes alors en usage parmi les peuples qui habitaient les rives de la Seine , du Rhône et de la Loire. 

Du germanique frank ou du latin francus. Mais, dans les deux cas, il signifie homme libre …

L’appellation de Francs, correspond à un nom collectif adopté vers le milieu du IIIe siècle de notre ère par une confédération de peuples germaniques, dans laquelle entrèrent successivement plusieurs tribus de la famille des Istaevones, établies au Nord-Est de la Gaule, sur la rive droite du Rhin inférieur.

La disparition.

Le mouvement d’unification linguistique du pays s’est accompagné de ce qu’il faut bien appeler une propagande. Pour asseoir « sa » langue, le français, l’Etat a longtemps présenté comme de vulgaires patois sans intérêt des langues comme le corse, le breton ou le béarnais.